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Vertige de l'image. L'esthétique reflexive d'Alfred Hitchcock par Laurent Van Eynde, PUF, 2011, 251 p.
Aux yeux du philosophe, une dynamique de déstabilisation intérieure caractérise l'image hitchcockienne, trouvée dans The Manxman, Under Capricorn, Strangers on a Train, Vertigo, The Birds et The Wrong Man (titres en anglais). Le film muet de 1928-1929 jette la base d'une autonomie formelle décrite comme « insularité pure », en apparence tout puissante, en réalité, ambigue. Si le contenu des films n'est signe de rien (sinthome), la mise en évidence de l'artifice ordonne notre regard. Van Eyden signale l'obsession qui confère à l'instabilité au sein de l'image sa cohérence « vertigineuse ».
Sans illustrations, avec des notices bibliographiques en bas de page, les trois...