Chanson quebecoise et urbanite: Quatre portraits. La Bolduc, Jean-Pierre Ferland, Beau Dommage et Luc de Larochelliere

La chanson, comme toutes les formes d'expression, s'inspire largement de la quotidiennete, elle subit donc inevitablement l'influence de la realite urbaine qui, depuis le debut du XX$\sp{e}$ siecle, occupe une place preponderante dans la societe quebecoise. La ville est tout d'abord percue de facon negative par des gens qui se sont exiles de la campagne afin de pouvoir survivre; lentement, elle devient un espace essentiel dont on subit l'influence. Le but de ce memoire est de dresser, dans un premier temps, un portrait de l'evolution de la notion d'urbanite et des valeurs qui s'y rattachent dans la chanson quebecoise, puis, dans un deuxieme temps, de decrire le processus de modification de la perception de la ville dans l'imaginaire quebecois, des annees 1930 aux annees 1990.

Alternate abstract:

The song, like all forms of expression, is largely inspired by everyday life, so it inevitably undergoes the influence of urban reality which, since the beginning of the XX$\sp{th}$ century, has occupied a preponderant place. in Quebec society. The city is initially viewed negatively by people who have fled the countryside in order to survive; slowly, it becomes an essential space whose influence is felt. The purpose of this thesis is to first paint a portrait of the evolution of the notion of urbanity and the values ​​associated with it in Quebec song, then, secondly, to describe the process modification of the perception of the city in the Quebec imagination, from the 1930s to the 1990s.