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Abstract
Le présent mémoire tire profit de récentes études sur la ville dans la littérature (les travaux de Priscilla Parkhurst Ferguson et de Gilles Marcotte en particulier) et de certaines oeuvres clé de Walter Benjamin (le Charles Baudelaire et le Paris, capitale du XIXe siècle). Il porte sur les chroniques qu'Arthur Buies, figure importante de la littérature québécoise du XIXe siècle, a publiées dans divers journaux montréalais de 1871 à 1877. Il cherche à dégager la modernité de ces écrits journalistiques en s'appuyant sur l'idée selon laquelle il existerait entre la ville et la chronique une sorte d'homologie. Au terme de l'examen, il en ressort, premièrement, que c'est le journal, en tant qu'objet médiateur de l'urbanité, qui permet le rapport d'homologie entre la ville et la chronique, deuxièmement, que c'est au coeur de la relation dialectique que le chroniqueur entretient avec le journal que réside l'urbanité dans les chroniques de Buies et, troisièmement, que cette présence de l'urbanité affecte l'identité de Québec (la principale figure de ville présente dans les chroniques de Buies) tel qu'il s'y donne à voir.